Photo : Michel Denancé

Ecole normale supérieure Paris-Saclay

  • Programme : laboratoires, halles d’essais, amphithéâtres, salles d’enseignement, bureaux, restaurant universitaire, cafés, scène de recherche, jardin
  • Adresse : 4 avenue des sciences à Gif-sur-Yvette
  • Superficie : 64 000 m²
  • Maître d’ouvrage : Ecole normale supérieure Paris-Saclay
  • Maître d’œuvre : Renzo Piano Building Workshop *
  • Année : 2013 – 2020
  • Liens : Pechakucha Expo Paris-Saclay 12/2014,
    Média Paris-Saclay 07/2020

    * Anne-HélèneTéménides, associée chef projet

La nouvelle ENS fait l’objet d’un concours en 2013 en vue d’un transfert de Cachan vers le grand pôle scientifique et technologique du Plateau de Saclay.

A un programme extrêmement complexe et divers en typologies d’espaces, RPBW répond par un schéma d’une grande clarté : un jardin d’un hectare entouré de bâtiments. Le jardin est au cœur de l’école, lieu de partage, de méditation, et îlot de fraîcheur, recueillant les eaux pluviales et tempérant les vents.

Les rez-de-chaussée sont transparents, animés par des lieux ouverts au public extérieur : restaurant universitaire, cafétéria, bibliothèque. Côté nord, les façades sont vitrées sur les grandes halles d’essais et constituent des vitrines de l’activité de l’école.

Deux équipements particuliers dynamisent encore l’urbanité du futur quartier : le grand amphithéâtre de 500 places, ouvert aux autres étudiants du campus et la Scène de recherche. Cette petite salle modulable, pouvant recevoir un public de 160 places assises à 600 places debout, est un outil mêlant science et création qui témoigne de la volonté d’intégrer l’art au sein de la nouvelle ENS.

Une rue intérieure haute ceinture tout le bâtiment, desservant les salles d’enseignement et faisant du premier étage le niveau le plus animé de l’école. Dans le bâtiment nord, la rue s’élargit en un vaste atrium de 200 mètres de longueur qui amène la lumière dans tous les étages.

Pour garantir une grande flexibilité des espaces, des poutres de grande portée en béton préfabriqué ont été conçues. Selon qu’on les place dans un sens ou un autre, elles constituent des caissons de ventilation naturelle ou plus traditionnellement des plafonds nervurés intégrant les réseaux. Ce système constructif hybride constitue le squelette de l’ensemble des bâtiments.

Le travail sur la ventilation naturelle est au cœur des recherches qui ont été menées pour réduire la consommation d’énergie du bâtiment. Les grandes cheminées de tirage naturel qui surmontent le bâtiment nord sont l’expression la plus emblématique de cette architecture bio-climatique.

Le jardin
Photo : Michel Denancé

Photo : Michel Denancé
Cheminée de ventilation naturelle
Photo : Michel Denancé